L'art et la beauté ont-ils le même sens en Orient et en Occident ? Pourvus d'un même appareil visuel, voyons-nous les mêmes choses ? Nos critères sont-ils uniquement culturels dans l'appréciation des oeuvres et des objets d'art ? Les règles académiques élaborées au fil des siècles ont-elles eu leurs points de convergences, et quels ont été les débats éventuels à propos de l'art ? 

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Notre vision occidentale est ancrée dans les critères hérités de la Grèce antique : l'homme est la mesure de toutes choses. La Renaissance lui donne toute la place, et le paysage, instrument des études sur la perspective, nous donne cette vision anthropocentriste qui fait écho à l'individualisme prôné en Occident. Depuis le XIXème siècle, des revendications artistiques se sont mises en place, soulignant les changements sociologiques de l'Europe autant que son évolution industrielle et scientifique dont les Impressionnistes se font l'écho. Les libertés revendiquées par les courants avant-gardistes sont encore le reflet de la créativité individuelle prônée par les artistes.

La Chine quant à elle s'est attachée à la transmission, et à la permanence des traditions. 

Aujour'hui, l'art contemporain chinois est présent partout. Ancré dans une culture millénaire, il s'expose aux yeux d'un monde qui n'a pas hérité de ses codes.  Un petit retour vers le passé artistique proche et lointain de la Chine nous permet d'appréhender cette production d'un regard plus aiguisé.